Intervention de Roxana Maracineanu

Réunion du mercredi 21 octobre 2020 à 14h00
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Roxana Maracineanu, ministre déléguée :

Nous pouvons parler des STAPS car cette filière a accueilli de très nombreux jeunes, notamment parmi ceux qui ont réussi le baccalauréat l'année dernière. La filière s'est fortement structurée afin de pouvoir absorber ce surplus. Cela est très important pour nous car nous voulons que ces jeunes intègrent l'Éducation nationale sur les postes libres mais aussi le monde associatif. Nous avons besoin de personnes comme eux, qui vont au-delà de l'enseignement, de l'entraînement et de la pratique sportive grâce aux compétences que développe cette filière. Or, il y a beaucoup à faire en la matière dans le champ associatif.

Le sport à l'école a été malmené, comme le sport associatif, car c'était le seul endroit où les enfants ne portaient pas de masque. Il a fallu jongler entre les messages de vigilance apportés par l'école –que les parents demandaient – et ces temps de récréation, de cantine et de sport où l'on devait tomber le masque et où cela pouvait poser problème. Heureusement, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a souligné dans un avis la dangerosité moins importante du virus pour les enfants. Il a donc été possible de reprendre l'EPS à l'école ainsi que le sport dans le cadre associatif.

Le travail mené par le ministère des sports avec toutes les fédérations sportives disciplinaires a permis aussi aux enseignants d'EPS d'obtenir une réponse, qu'ils attendaient depuis le mois de mars. Nous travaillons aussi en lien étroit avec les professeurs d'EPS pour plaider en faveur d'un renforcement du sport à l'école maternelle et à l'école primaire.

Il y a une synergie à trouver entre le monde sportif associatif, les agents territoriaux – qui proposent aussi du sport dans le cadre des vacances ou sur le temps périscolaire – et le temps scolaire. Jean-Michel Blanquer, les syndicats des professeurs d'EPS et moi-même sommes d'accord sur ce point : plus les enfants auront un rituel sportif dès le plus jeune âge dans leur quotidien – à l'école, sur le temps périscolaire ou dans le cadre familial –, mieux ils s'en porteront et plus facile sera l'enseignement de l'EPS qui leur sera dispensé à partir de la sixième.

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