Concernant les sportifs paralympiques, l'ANS prévoit une égalité de traitement dans la distribution des aides sur la partie « haute performance ». Par ailleurs, on constate un engouement des sponsors et des entreprises, qui portent une attention particulière aux sportifs en situation de handicap. Les Armées constituent également l'un des principaux employeurs de ces sportifs et leur offrent des possibilités d'insertion à l'issue de leur carrière.
Ce qui ne peut pas être pris en charge au moyen de subventions du ministère des Sports – c'est-à-dire la performance absolue et non relative qui détermine le versement de ces aides – est donc compensé par les entreprises qui font partie du pacte de performance, qui sont très désireuses de soutenir les sportifs « para » car cela s'inscrit dans la ligne de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Elles le font valoir en outre dans leur communication.
Nous travaillerons plus précisément avec le CPSF afin de veiller à la continuité de ce soutien – y compris une fois la carrière terminée, sur des temps de formation ou de travail effectif au sein de l'entreprise. L'objectif est qu'une attention particulière soit portée à ces sportifs en situation de handicap, afin qu'ils aient la possibilité d'intégrer ces entreprises de manière privilégiée car nous savons qu'ils auront moins de choix que des sportifs valides à l'issue de leur carrière.