De surcroît, la suppression de la réserve parlementaire aura un impact important. C'est une réalité. Ce sont 45 millions d'euros directement destinés aux associations, notamment aux petites associations et aux associations rurales, qui disparaissent. Face à l'insistance des parlementaires, un fonds pour le développement de la vie associative a été mis en place, mais il ne sera doté que de 25 millions d'euros, dont nous ne savons pas encore comment ils seront utilisés et attribués.
Une autre difficulté, et non des moindres, est la complexité administrative toujours grandissante à laquelle les associations doivent faire face. Ainsi, pour une demande de subvention, il n'est pas rare qu'elles doivent remplir des dossiers d'une vingtaine de pages ou pire. Elles sont nombreuses à se décourager face à cette bureaucratie galopante, envahissante, pénalisante, handicapante, qui les freine.