Le monde associatif a besoin de reconnaissance et d'un soutien de la part de la représentation nationale.
Vous l'aurez compris, mes chers collègues, je voterai pour cette proposition de résolution, car je ne me vois pas m'y opposer. Toutefois, elle n'est pas à la hauteur de l'enjeu pour les associations et ne constitue absolument pas la réponse aux crises qu'elles doivent affronter. Les associations se méfient des effets d'annonce. Elles ont besoin de reconnaissance, mais c'est un sujet du passé : nous sommes dorénavant bien au-delà de ce problème.
Je suis convaincu qu'une association est un entrepreneur social, un entrepreneur, quand bien même son activité est philanthropique, son objet profondément d'intérêt général et qu'aucun but lucratif n'est poursuivi. Toute association, quel que soit son objet social, a un modèle économique qui se rapporte à son action, qui vise sa pérennité et qui comporte des contraintes budgétaires, ce qui emporte des conséquences juridiques, fiscales, sociales et réglementaires. Nous devons réinventer le monde associatif avec une approche économique, puisqu'une association, même celle dont l'objet est le plus social qui soit, est bel et bien un acteur économique.
Le Président de la République a demandé que l'on mène plus fréquemment des expérimentations dans les territoires. Sur ce sujet, nous devrions aller jusque-là.
Le groupe Les Républicains sera au rendez-vous. Nous croyons en la valeur du tissu associatif sur notre territoire, et nous comptons bien le défendre et l'aider.