Ce projet de loi est nécessaire pour que la France conserve sa position dans le sport international. Comme vous l'écrivez, monsieur le rapporteur, on ne saurait préjuger de l'indulgence de l'AMA à l'égard de la France si la non-conformité de notre droit interne vis-à-vis du code mondial antidopage devait persister du fait d'une transposition tardive. Il était donc urgent d'agir et vous l'avez fait.
Vous vous réjouissez que les autorités françaises aient pris l'initiative de conformer notre droit interne aux principes du code mondial antidopage. Vous soulignez toutefois le retard qu'a pris la France dans cette démarche– malgré la bonne volonté d'Édouard Philippe, affichée dès 2018. Parce que nous ne sommes pas à l'abri de sanctions, vous préconisez de remplir nos obligations sans délai et estimez que la France devrait donner d'autres gages de sa bonne foi. Quels pourraient-ils être ?