Je ne peux que m'associer pleinement aux propos tenus par Roch‑Olivier Maistre. La conjoncture est idéale. Il n'était pas si évident, pour ma part, de pouvoir convaincre un collège dont la plupart des membres allaient voir leur mandat écourté. Il a fallu une vraie conviction commune. L'intérêt général devait primer : si la politique publique de protection de la création était mieux servie par un régulateur fusionné, cela valait la peine de s'engager dans cette voie. C'est ce qui a été fait, non pas seulement au niveau des gouvernances, mais de l'ensemble des équipes. Nous avons travaillé de manière totalement transparente, constructive et fructueuse avec Roch‑Olivier, ce qui n'avait rien de surprenant, compte tenu de notre longue amitié. Je salue également le directeur général du CSA, Guillaume Blanchot, la secrétaire générale de l'HADOPI, Pauline Blassel et, autour d'eux, les directeurs, qui ont participé aux groupes de travail, ainsi que l'ensemble des collaborateurs. Il ne faut pas casser la belle dynamique d'adhésion au projet de fusion. Or le défaut de visibilité dont souffre, à ce stade, le projet risque, s'il perdure, de remettre en cause la motivation et la mobilisation des équipes.