Je recevrai jeudi MM. Lucien et Gilbert Gruss pour examiner avec eux la situation de cette activité. Cela étant, nous n'avons jamais manqué de faire participer les représentants du cirque à nos entretiens avec les acteurs et les opérateurs du spectacle vivant, qu'il s'agisse d'accompagnement social ou d'accompagnement financier. Le cirque, spectacle vivant, bénéficie à ce titre de toutes les mesures transversales : prêts garantis par l'État, chômage partiel, aides spécifiques, exonérations de charges fiscales et sociales pour couvrir les frais fixes et toutes mesures sectorielles. Le cirque est un spectacle culturel et il doit être considéré comme tel. Les aides de grande ampleur que nous accordons au spectacle vivant visent à couvrir l'ensemble des frais fixes et des pertes de billetterie. Aussi n'est-il pas besoin de mesures spécifiques aux circassiens, qui rencontrent les mêmes difficultés que l'ensemble du spectacle vivant et qui sont éligibles à toutes les formes d'aide. Les structures particulièrement fragilisées sont l'objet d'une attention soutenue : si un complément spécifique est nécessaire, des enveloppes permettent de le verser.