C'est un sujet de préoccupation pour moi et je souhaite que l'équité soit rétablie. C'est pourquoi j'ai pris garde, lors de l'élaboration du plan de relance, à ce que chaque territoire ultramarin soit bien servi ; je tiens à votre disposition les chiffres qui vous permettront de vérifier mon militantisme dans ce domaine. D'autre part, je suis particulièrement attentive à la préservation du patrimoine linguistique des outre-mer. Comme M. Kerlogot, je suis une militante des langues de France, et j'espère pouvoir me rendre à la grande rencontre qui permettra aux défenseurs de ces langues, dont nous sommes, d'échanger sur ce sujet qui me tient à cœur. Préserver les langues régionales, c'est une garantie de diversité et c'est aussi sauvegarder un patrimoine menacé. L'Unesco rappelle que cette biodiversité linguistique est partie de la culture française, même si le français est la langue qui, constitutionnellement, doit nous réunir – mais ce n'est pas antinomique.