La crise sanitaire illustre la nécessité de sauvegarder un service public audiovisuel de qualité, alimenté par des ressources pérennes et suffisantes. En effet, les médias du service public sont actuellement les seuls vecteurs de diffusion de l'offre culturelle en France. Or, avec la suppression totale de la taxe d'habitation, effective en 2023, se pose la question du devenir de la contribution à l'audiovisuel public. J'ai co-signé, lors de l'examen du PLF pour 2021, un amendement déposé par le président de notre commission et qui visait à sanctuariser cette contribution malgré la suppression de la taxe d'habitation. Cet amendement a été retiré sous bénéfice d'inventaire. Or, la mission qui devait étudier les meilleurs moyens de préserver un financement affecté au service public audiovisuel n'a toujours pas été lancée. Quelles sont les intentions du Gouvernement en cette matière ?