Intervention de Grégory Labille

Réunion du mercredi 10 février 2021 à 9h00
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Labille :

Madame la secrétaire d'État, vous êtes venue à Amiens, capitale samarienne. Étant retenu en circonscription, à regret, je n'ai pu vous rejoindre, mais vous avez eu l'occasion d'échanger avec Brigitte Godard, la directrice de la MDPH de la Somme, que je connais personnellement, une directrice très engagée, compétente et réactive. Je ne doute pas qu'elle vous ait fait part de la charge de travail liée au traitement des nombreux dossiers qu'elle reçoit – et la réactivité a comme limite le temps qui passe.

J'ai une expérience de trente ans d'enseignement en primaire, dont cinq ans de direction d'école. Si je veux bien reconnaître des avancées dans la prise en charge des enfants souffrant de handicap, beaucoup reste à faire à ce sujet, et l'on peut regretter la lenteur de la prise en charge de certains dossiers. Maire et député, j'ai souvent été sollicité par des familles pour intervenir auprès de la MDPH.

Ma question rejoint le constat de Frédéric Reiss : serait-il possible d'alléger le travail des MDPH en demandant le renouvellement de certains dossiers à dix ans au lieu de cinq, comme dans le cas d'une personne handicapée de naissance, qui bénéficie déjà des droits adaptés à ses difficultés ? À moins, bien entendu, qu'un changement radical améliore son quotidien, je ne vois pas l'intérêt d'un renouvellement de dossier tous les cinq ans.

De même, les dossiers de demande d'AESH pour les enfants, ou encore les places en structure sont à renouveler tous les deux ans alors qu'il n'y a pas de changement d'établissement. Un accord pour trois ans serait-il envisageable ?

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