Malgré les 110 000 AESH annoncés, les ruptures de parcours subsistent et, en particulier dans certains territoires ruraux, un manque cruel d'AESH continue à se faire sentir. Dans l'ouest des Vosges, à Neufchâteau ou à Soulosse‑sous‑Saint‑Élophe notamment, des élèves multi-dys – dyslexiques, dysorthographiques, dyscalculiques – sont pénalisés, d'abord par une absence d'AESH, ensuite la diminution régulière du nombre d'heures : douze, puis huit, et trois pour finir. Nous sommes confrontés à des difficultés de recrutement, à des absences non remplacées, à des affectations dans plusieurs écoles. Les aides sont mutualisées entre les élèves. Il faut gérer la pénurie. Tout cela entraîne évidemment des difficultés pour les élèves et les familles. Je souhaite donc, madame la secrétaire d'État, que vous portiez une attention particulière à la situation des territoires ruraux.