Nous avons voté une loi de programmation de la recherche durant l'automne dernier, afin de renforcer la recherche française et son attractivité. Vous avez identifié des problèmes auxquels vous avez été confrontés durant cette crise sanitaire et des freins au niveau de la recherche française en santé, recherche fondamentale ou recherche clinique. Il peut s'agir de freins liés aux financements, aux salaires des chercheurs et à l'environnement ou de freins liés à l'organisation et à la structuration de la recherche française en santé. Cette dernière se caractérise par différents organismes et universités en comparaison avec les instituts américains de santé. Des freins existent aussi concernant l'innovation – et notamment les biotechs – pour la production en grandes quantités. Notons, par exemple, la difficulté du passage à l'échelle supérieure pour les start-ups.
Vous avez formulé quelques propositions. Vous avez évoqué le besoin d'une vraie agence de financement pour la santé, la nécessité d'accélérer les autorisations et les problèmes liés à des projets ANR ayant été rejetés. Auriez-vous d'autres propositions concernant ces points ?
Enfin, comment faciliter et renforcer la recherche interdisciplinaire, en particulier en liaison avec l'informatique et l'intelligence artificielle ?