Je me permets d'abord de rappeler à ma collègue Céline Calvez que, par le passé, des lois se sont attachées à traiter la globalité du sport. C'était le cas en 2000, mais aussi dans les années 1980 – environ tous les vingt ans. C'est ce que nous attendions depuis le début de votre mandat.
Par cet amendement, nous souhaitons inscrire dans la loi que l'accès à la pratique sportive est un droit essentiel. Cette volonté est largement partagée et le premier article du code du sport doit l'énoncer clairement. Le sport a été identifié comme un besoin essentiel de l'individu lors du confinement, justifiant une dérogation de sortie au même titre que les achats de première nécessité ou les déplacements pour se soigner. C'est une bonne chose qu'il soit considéré comme tel, et il faut l'inscrire dans l'article L. 100-1 du code du sport.