Cela va peut-être vous surprendre, monsieur Euzet, mais je fais confiance à l'éducation nationale pour déterminer les modalités de mise en œuvre du dispositif. Ma vision est politique et non pédagogique, même si j'ai enseigné l'histoire en breton dans le secondaire. Il est bien inscrit dans le texte que cet enseignement doit être dispensé « sans préjudice de l'objectif d'une bonne connaissance de la langue française », et j'ai rappelé la position du Conseil constitutionnel. Pour le reste, je laisse faire les pédagogues, car je ne sais pas apprendre à lire ou à écrire à un enfant, par exemple. Au demeurant, cela relève du domaine réglementaire. On ne peut avancer sans étude, sans évaluation et surtout sans un consensus dans la population – car toute évolution sera impossible si les parents y sont opposés.