Monsieur le ministre, on ne peut pas dire que vous ayez été très avant-gardiste dans la stratégie de réponse au covid. La France est souvent très en retard par rapport aux autres pays. Par exemple, les autotests, que nous appelons de nos vœux depuis déjà plusieurs semaines, ont été déployés en Angleterre depuis deux mois. Chez nous, ce déploiement est difficile. Votre slogan « tester, alerter, protéger » n'est-il pas désuet ? Ne faudrait-il pas prendre comme slogan « vacciner, vacciner, vacciner », d'autant plus que, aujourd'hui, les enseignants ne sont toujours pas vaccinés ?
Par ailleurs, comment expliquez-vous les restrictions dans l'enseignement public, qui se voit imposer des demi-jauges et des enseignements à distance, alors que, dans le privé, ces restrictions n'existent pas et que les classes entières sont permises ? Aucune augmentation des contaminations n'a été démontrée. Comment expliquez-vous cette différence ?
Madame la ministre, concernant les matchs qui auront lieu alors que le couvre-feu sera fixé à 21 heures, une dérogation sera-t-elle prévue pour les supporters ?