Madame la ministre, je salue votre volonté d'avancer dans les domaines de l'emploi et de la formation des jeunes, mais les difficultés auxquelles ils sont confrontés lors de cette crise ne se limitent pas à ces domaines – je pense, par exemple, à la question du logement, que votre collègue Emmanuelle Wargon prend en charge.
Leurs parcours ne sont plus linéaires, si bien que certains évoquent une « génération boomerang ». Heureusement, les dispositifs d'aide se sont multipliés. À cet égard, le plan « 1 jeune, 1 solution » est d'une importance fondamentale ; son dispositif comme son budget se sont étoffés. Le soutien des collectivités territoriales ainsi que l'action du ministère de l'enseignement supérieur et d'autres ministères associés viennent s'y ajouter. Pour que les jeunes s'y retrouvent, on leur propose un site unique – 1jeune1solution.gouv.fr –, géré par votre ministère, qui les oriente vers un emploi ou une formation. Mais un site internet peut-il suffire pour venir en aide à des jeunes en quête de sens, en recherche d'émancipation et qui ont besoin de décohabitation ?
L'accompagnement est primordial, et pas uniquement pour les NEET ou les jeunes des quartiers défavorisés. Comment impliquez-vous les associations de jeunesse, notamment le réseau d'information jeunesse, les maisons des jeunes et de la culture, les centres sociaux et la caisse d'allocations familiales ? Ces associations sont précieuses : elles maillent nos territoires, ont été présentes pendant toute la crise et le seront encore demain.