D'après les chiffres de votre ministère, le harcèlement scolaire toucherait un élève sur dix. Le phénomène n'est pas nouveau mais avec les réseaux sociaux, il ne s'arrête plus aux portes de l'école. Souvent, les victimes de harcèlement taisent leur calvaire, à cause de la honte ou des menaces. Le désespoir conduit certaines d'entre elles à commettre le pire : les médias se sont récemment fait l'écho du suicide de Liane, 21 ans, qui n'a jamais pu se relever des années de harcèlement qu'elle avait subies.
Lors de cette rentrée, nous avons découvert avec effroi l'existence du hashtag #anti2010. Que TikTok l'ait désactivé témoigne d'un début de prise de conscience. Vous avez promis lundi qu'un nouveau cran serait franchi dans la lutte contre le cyber‑harcèlement : un certain nombre de mesures sont en discussion, quel en sera le calendrier ?