Je ne m'attarderai pas sur ce problème important que constitue la non-scolarisation des élèves en situation de handicap, notamment dans ma circonscription.
La loi prévoit un cours obligatoire, par an et par groupes de niveau, d'éducation à la vie affective et sexuelle. Les manquements sont criants et dénoncés depuis des années par les associations : les cours ne sont pas toujours dispensés et lorsqu'ils le sont, c'est de façon très inégale. Or leur importance est réelle puisqu'ils permettent d'aborder les différents types de contraception, de parler d'avortement, de faire de la prévention concernant le VIH, de lutter contre les tabous des règles et du sexe féminin, de lutter contre les LGBTphobies, mais aussi de parler du consentement, des stéréotypes sexistes, de la prostitution – qui touche de plus en plus de jeunes – ou des attaques de la pornographie. Les cours d'éducation à la vie affective et sexuelle participent à la prévention des violences sexistes et sexuelles et façonnent les jeunes adultes égalitaires de demain : que comptez-vous faire pour qu'ils soient dispensés dans tous les établissements, auprès de tous et de toutes les élèves ?