Je tiens à vous remercier pour la constance de votre soutien aux écoles marseillaises et les engagements que vous avez tenus sur la rénovation des bâtis. Le Président de la République a annoncé la création d'une société ad hoc au sein de laquelle État et ville travailleront ensemble pour rénover les écoles.
Il est également question, avec le plan « Marseille en grand », d'innover dans les méthodes, de réinterroger ce que l'école peut offrir de mieux. Mieux accompagner les élèves allophones, adapter les rythmes scolaires s'il le faut, associer aux professeurs des acteurs extrascolaires, installer un orthophoniste à demeure à l'école sont autant de propositions qui pourraient émerger pour être au plus près des besoins des enfants et des familles. Relier l'école à son environnement, à des associations, des entreprises, des citoyens constitue une aventure coopérative qui pourrait répondre à cette exigence de justice sociale, notamment dans les quartiers les plus en difficulté. Concrètement, les directeurs d'école auront plus de liberté et de moyens. Vous avez toutefois précisé qu'il ne s'agissait pas là d'une évolution de leur statut : pouvez-vous préciser les contours de cette expérimentation ?