Le directeur d'école est un maillon essentiel de notre système éducatif puisqu'il permet d'unir les membres d'une équipe éducative. Or la lourdeur de ses tâches quotidiennes n'est pas reconnue. Il manque cruellement de temps, pris par un travail chronophage – c'était déjà le cas avant la crise sanitaire –, et je tiens à exprimer à chacun d'entre eux toute ma reconnaissance. Lors de l'examen de la loi pour une école de la confiance, nous avons été nombreux à demander une véritable reconnaissance de leur fonction ainsi que les moyens dont ils ont besoin.
Nos directeurs d'école souhaitent avant tout avoir plus de temps pour mener à bien leurs missions essentielles dans le cadre du pilotage de leur établissement et au service de leurs élèves. Il est possible de libérer du temps soit en augmentant les décharges d'enseignement, soit en fournissant une aide administrative. Nous savons que nombre de points relèvent du domaine réglementaire et je salue à ce propos les premières avancées obtenues en matière de rémunération et de décharges, même s'il conviendrait d'aller beaucoup plus loin.
En ce qui concerne l'emploi du temps, l'éducation nationale doit rester à l'écoute des directeurs d'école afin de prendre en compte leurs besoins et d'y répondre rapidement. Je salue les évolutions en ce sens apportées par nos collègues sénateurs afin de prévoir un meilleur accompagnement de nos directeurs tout en précisant à bon escient leurs missions. La notion d'autorité fonctionnelle favorise un juste équilibre entre la reconnaissance nécessaire du statut du directeur d'école et le fait qu'il demeure un enseignant, comme ses collègues.
Je m'interroge sur le sens exact de certains alinéas mais j'espère que nos débats nous permettront d'avancer.