Intervention de Michel Larive

Réunion du mercredi 22 septembre 2021 à 9h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

Je n'étais pas au courant, car je ne suis pas dans le secret de la majorité, que vous alliez nous proposer autre chose plus tard. Mais j'aurais dû m'en douter, car il en est ainsi depuis le début du quinquennat. On nous dit : « Vous verrez plus tard, tout ira bien quand nous ferons ceci ou cela ». Soit on nous fait des prix sur un stock de boules de cristal, soit il faut graver des choses dans le marbre à un moment.

Les directeurs d'école assurent de la coordination et d'autres tâches parce qu'ils ont une conscience professionnelle, et non parce que c'est obligatoire. C'est, d'une certaine manière, par défaut puisqu'ils n'ont ni les moyens ni le temps nécessaires. Ils prennent donc sur eux une surcharge de travail. Par ailleurs, le directeur d'école coordonne le fonctionnement de son établissement, mais la coordination proprement dite, telle qu'elle est prévue par les textes régissant l'éducation nationale, revient à d'autres personnels que j'ai cités.

C'est pareil pour la formation, comme vous l'avez dit. Les directeurs s'en occupent par défaut. De même, des professeurs accueillent des collègues et leur expliquent comment fonctionne l'établissement, sans être chargés d'une formation pour autant. En réalité, vous pointez une charge supplémentaire.

S'agissant toujours de la formation, c'est bien des directeurs d'école que nous parlons dans cette proposition de loi.

Quant au vide juridique que vous avez évoqué, laissez-nous faire. Nous allons le combler, ne vous inquiétez pas !

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