Madame la ministre, depuis 2017, nous sommes, en tant que députés de la majorité, engagés à vos côtés afin de conjuguer études supérieures, réussite et égalité des chances. Depuis le premier « Plan Étudiants » et la loi « orientation et réussite des étudiants » jusqu'à aujourd'hui, de nombreux chantiers ont permis d'améliorer le parcours étudiant. Je pense notamment à « Parcoursup » qui, en mettant fin au tirage au sort, a permis un accès plus transparent à l'enseignement supérieur, mais aussi à l'accompagnement pédagogique renforcé pour les étudiants de premier cycle. Des mesures ont également été prises pour améliorer les conditions de vie étudiante : le rattachement au régime général de sécurité sociale, la fusion des différentes contributions en une CVEC unique, ainsi que les aides à la mobilité. Je voudrais encore citer la loi de programmation de la recherche et la réforme de la PACES.
Cette rentrée est l'héritière de ces chantiers. Elle est aussi l'occasion d'accompagner les étudiants dans le contexte sanitaire que nous connaissons. Ainsi, et c'est heureux, des campagnes de vaccination sont menées sur les campus afin de permettre aux 71 % d'étudiants souhaitant être vaccinés de l'être simplement et au plus près de leurs habitudes. Les soirées étudiantes pourront même reprendre, moyennant la présentation du pass sanitaire. Les dispositifs créés ou prolongés cette année témoignent de l'attention que vous portez aux conditions de vie étudiante, qu'il s'agisse du gel des droits d'inscription et des loyers CROUS, de la revalorisation des bourses, de la lutte contre la précarité menstruelle, du chèque psy ou de la restauration à tarification sociale. L'accès aux repas à 1 euro est toujours ouvert aux étudiants non boursiers, dès lors qu'ils sont précaires. Je tiens à le rappeler, car on entend en cette rentrée que ce ne serait plus le cas. Malheureusement, il semblerait que peu de ces étudiants aient recours à ce dispositif. Pouvez-vous, madame la ministre, rappeler les conditions d'accès aux repas à 1 euro pour les étudiants précaires non boursiers ? Comment s'assurer que les étudiants concernés ont effectivement recours à ce dispositif ?