Madame la ministre, nous sommes heureux de pouvoir échanger avec vous de façon constructive sur les questions que pose la rentrée universitaire. Globalement, la rentrée semble s'être bien passée en ce qui concerne les établissements, mais je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée pour les étudiants qui m'ont fait part de leur déception et de leur mal-être concernant leur orientation.
Je me permettrai d'appeler votre attention sur l'Université polytechnique Hauts‑de‑France (UPHF), située à Valenciennes, dans ma circonscription. Avec ses 12 000 étudiants, sa dimension internationale, ses laboratoires de recherche et ses 150 parcours en formation initiale, continue et en alternance, l'UPHF fait partie des trois principales universités au nord de Paris. Elle accueille notamment l'Institut national des sciences appliquées (INSA) Hauts-de-France, qui doit passer de cinq à douze spécialités d'ingénieurs à l'horizon 2022, c'est-à-dire dans trois mois.
Cela représentera un accroissement des effectifs étudiants, dans ces spécialités et leur cursus préparatoire, de 727 à 1 485 l'année prochaine. Un accroissement des effectifs des services des ressources humaines et des postes d'enseignants est également à prévoir. Pour accompagner cette évolution et cette montée en puissance, le ministère avait accordé à l'INSA Hauts-de-France dix-sept postes d'enseignants supplémentaires pour les années 2020, 2021 et 2022. Au moment où je vous parle, seuls cinq postes ont été pourvus et les équipes de l'INSA Hauts-de-France commencent légitimement à s'inquiéter. Madame la ministre, pouvez-vous les rassurer et leur garantir que les douze postes restant leur seront bien attribués en 2022 ?