Je souscris pleinement aux interventions de mes collègues concernant la détresse des étudiants et étudiantes sans master, la précarité étudiante grandissante et le manque de moyens de nos universités.
Ma question porte sur l'accompagnement des victimes de violences sexuelles et sexistes dans l'enseignement supérieur. L'université est très concernée par ces violences touchant de jeunes adultes en devenir, qui seront pour certains marqués à vie par ces événements dramatiques. L'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche a publié un rapport sur le sujet. Quatre ans plus tard, vous proposez un plan national : il était temps ! Alors que les services de santé universitaires manquent cruellement de moyens, de personnel et de locaux, comment le ministère compte-t-il mettre en place une orientation et un accompagnement des victimes ? Rappelons que les services de santé universitaires disposent d'un seul médecin pour environ 15 000 étudiants. Il semble donc nécessaire de former les enseignants et les membres des commissions de discipline. Quels sont les moyens supplémentaires que vous comptez attribuer à ce plan ?