L'année dernière a été une année de transition pour les études de santé : les dernières promotions PACES ont été remplacées par deux voies d'accès, PASS et L.AS. Toute réforme, au moment de sa mise en œuvre, se heurte à des difficultés nécessitant des ajustements. La réforme des études de santé, même si l'on doit se réjouir de la nouvelle orientation qu'elle donne à la formation de nos futurs soignants, ne fait pas exception à la règle. En effet, les tensions sur la filière PASS ont été constatées dans plusieurs universités et ont pu être perçues par certains étudiants comme une injustice, la filière L.AS ne subissant pas de telles tensions.
Une inquiétude est également apparue – ce fut le cas à Marseille – quant aux capacités d'accueil en L.AS 2 pour les étudiants PASS n'ayant pas réussi le concours et souhaitant bénéficier d'une deuxième chance dans le cursus L.AS. Des critiques ont parfois été formulées au sujet du concours, jugé trop peu différent de l'ancienne formule et rendant la cohabitation avec une mineure parfois difficile. Les mesures que vous avez annoncées en juin ont contribué à apaiser la situation : réaffectation des places d'un parcours à l'autre, création d'une commission d'examen au cas par cas ou encore sessions de rattrapage pour les mineures de chaque parcours.
Madame la ministre, quelles évolutions sont prévues cette année pour tenir compte de ces enseignements et faire en sorte que cette réforme prenne enfin tout son sens ?