La commission d'enquête relative à la mainmise sur la ressource en eau par les intérêts privés et ses conséquences poursuit ses auditions. Nous accueillons à présent M. Pedro Arrojo-Agudo, rapporteur spécial sur les droits de l'Homme à l'eau potable et à l'assainissement du Conseil des droits de l'homme de l'Organisation des Nations unies (ONU) et professeur spécialiste de l'économie de l'eau à l'université de Saragosse. Il a également été membre du comité scientifique du programme sur l'homme et la biosphère de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture ( United nations educational, scientific and cultural organization – UNESCO) et président de la fondation Nouvelle culture de l'eau. Il a été député de Saragosse de 2015 à 2019, siégeant aux Cortes generales au sein du groupe Podemos.
Je rappelle qu'en application du code de conduite et des procédures spécifiques aux rapporteurs spéciaux du Conseil des droits de l'Homme, le rapporteur spécial ne sera pas en mesure de faire des observations sur la situation de la France ou d'un autre pays en particulier. Le questionnement devra donc rester à un niveau général.
Monsieur le rapporteur spécial, je vous remercie de nous déclarer tout autre intérêt public ou privé de nature à influencer vos déclarations.
L'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées par une commission d'enquête de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Je vous invite donc à lever la main droite et à dire : « Je le jure ».