Pas une semaine ne se passe sans que nous soyons confrontés à l'obligation de faire une déclaration auprès de la direction départementale des territoires ou de la police de l'eau, ou d'aller en justice, à propos d'hydroélectricité ou de retenues collinaires. Nous travaillons sur cinq ou six affaires juridiques en parallèle.
Par exemple, le projet de doublement de la route nationale (RN) 88 en Haute-Loire est complètement disproportionné. Il aura des conséquences sur vingt hectares de zones humides et deux kilomètres de cours d'eau seront réaménagés. Des recours suspensifs ont été lancés, pour demander l'arrêt des travaux.
De même, nous voyons fleurir des microcentrales hydroélectriques à des endroits stratégiques. Ainsi, une collectivité porte un projet de microcentrale en amont de la salmoniculture de Chanteuges, qui est le conservatoire national du saumon. Voilà qui est tout à fait paradoxal. La température de l'eau en sera modifiée, ce qui ne sera pas sans conséquence pour la salmoniculture.