Le passage de la recherche à la pratique permet de réintroduire le problème du changement climatique et de la complexité qu'il entraîne. De nombreux facteurs s'avèrent enchevêtrés et les incertitudes restent nombreuses. Pourtant, des actions sont mises en œuvre selon des modèles obsolètes, sans que les informations de référence aient été mises à jour. Mieux intégrer la production scientifique dans la pratique permettrait, selon moi, de mieux arbitrer les différents scénarios possibles et de faire reconnaître d'autres intérêts, comme la biodiversité, par exemple.
L'ambition du collectif Sécheresses est justement de collecter des faits sur lesquels s'appuyer, tout en ayant en tête que ceux-ci sont susceptibles d'évoluer et qu'il faut rester humbles devant ces informations.
D'après une étude de Sandrine Bossel menée en 2009, quand la température de l'air s'élève d'un degré, la consommation d'eau potable augmente de 1,6 %. Une approche intégrée est donc indispensable.