Je ne suis pas compétent pour répondre à cette question. Ce projet transformera un oligopole en un monopole, en dépit de toute logique de concurrence libre et non faussée.
Le contrat de concession de l'usine d'épuration grenobloise, que nous avons récupéré en 1995, avait été passé à parts égales avec la Lyonnaise des eaux et la Générale des eaux. Un monopole était donc déjà organisé. Aucun contrôle de légalité n'a jamais été exercé à propos de cette décision.
Le projet auquel vous faites référence permettra de renforcer la puissance d'une entreprise de l'eau française, dans une logique de concurrence internationale. J'ai eu l'occasion d'accompagner Danielle Mitterrand en Uruguay, au Brésil, en Argentine et en Bolivie en 2005. J'ai alors pris conscience de l'emprise des sociétés françaises sur les marchés d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale.