Le BRGM ne travaille que sur les environnements côtiers, c'est-à-dire sur le plateau continental, tandis que l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER) assure le suivi des océans. Néanmoins, nous sommes très impliqués dans le suivi des littoraux français, en métropole comme dans les départements et régions d'outre-mer, d'autant qu'ils subiront les conséquences du changement climatique de façon significative. Par exemple, nous pourrions être confrontés à des problématiques d'intrusions salines dans les aquifères, à la faveur de la montée du niveau des mers. Nous sommes particulièrement vigilants sur ce point et nous développons des outils de modélisation.
L'eau de mer est largement disponible en volume, mais son usage nécessite une désalinisation, qui se révèle très coûteuse d'un point de vue énergétique. Si certains pays se sont engagés dans cette voie, il semble nécessaire de peser l'intérêt que peut présenter cette solution par rapport aux dommages environnementaux qu'elle peut engendrer.