Je vous appelle à la prudence en la matière, car une telle comparaison implique de prendre également en compte des indicateurs de description des services. En effet, certaines collectivités ont pu choisir de faire appel à l'expertise des délégataires afin de se doter de stations de traitement d'eau potable complexes, reposant sur une haute technicité, mais induisant des coûts de fonctionnement élevés. Leur situation n'est en rien comparable aux collectivités se contentant de prélever l'eau potable dans une nappe phréatique disposant de puits filtrants.
En réalité, l'enjeu consiste à imposer des mesures préventives permettant de limiter la pollution en amont, donc d'éviter de multiplier les traitements pesant sur le prix de l'eau.