Effectivement, nous observons un accroissement des prélèvements depuis plusieurs années. Pour ma part, je trouve parfaitement logique que des redevances renvoyant au principe du pollueur payeur supportent les frais induits pour mieux évaluer la ressource en eau, mais aussi les frais induits par la police de l'eau. Il est également normal que les redevances prélevées sur les pollueurs et sur les préleveurs soient affectées à des actions de prévention de la qualité de l'eau, notamment à travers la restauration de pratiques agricoles adaptées dans les aires d'alimentation des captages. Cependant, les consommateurs ne devraient pas à eux seuls supporter les conséquences d'autres éléments dégradant la biodiversité, tels l'imperméabilisation des sols ou les drainages excessifs.