Je n'ai pas connaissance de faits de cette nature. Je constate simplement que la maîtrise exclusive de certains sujets par un délégataire génère des coûts et des choix techniques qui ne me semblent pas conformes à l'intérêt général. C'est pourquoi je juge nécessaire la création d'une autorité régulatrice, notamment en région parisienne.
En particulier, j'observe que le SEDIF, ainsi que son délégataire, imposent une déconnexion physique totale du réseau aux établissements publics territoriaux (EPT) membres souhaitant quitter ce syndicat pour adopter une gestion en régie. Il en résulte un surcoût pour ces entités souhaitant prendre leur autonomie, mais aussi le démembrement d'un remarquable réseau mutualisé. Or le fait de mobiliser des moyens techniques générant des coûts considérables ne semble pas être une méthode dictée par l'intérêt général.
Le SEDIF justifie sa position par la nécessité de comptabiliser l'eau passant d'un opérateur à un autre et de réguler l'ensemble. Or ces deux objectifs qui pourraient être atteints par d'autres moyens. Ce syndicat estime ensuite que ses demandes ont pour objectifs de maîtriser la qualité de l'eau. Or, en cas de départ d'un EPT, ce dernier sera responsable de la qualité de l'eau sur son territoire. Les arguments avancés semblent donc peu pertinents, ce qui pose la question de la motivation réelle de ceux qui les avancent.