Le club des bonnes pratiques que j'anime avec tout le soutien du cycle eau de la FNCCR et avec IdealCO qui nous accompagne pour la plateforme numérique, est un lieu pour le partage des bonnes pratiques. Des tas de territoires ont mis en place des recettes qui fonctionnent. Cela pourrait servir de base modèle à suivre en fonction de son territoire.
Le club a pour vocation de réfléchir ensemble à un usage plus économe de l'eau, avec plus de sobriété sur l'eau gaspillée et non pas sur l'eau consommée. L'eau est gaspillée dans les services publics avec de mauvais rendements de réseau, et avec des abonnés qui ont des consommations inappropriées, comme c'est le cas dans l'industrie et dans l'agriculture. Il faut que tous ceux qui utilisent les masses d'eau se mettent autour de la table. Un contrôle des prélèvements existe déjà. En effet, tout prélèvement doit être déclaré ou autorisé et fait l'objet d'une obligation de comptage et d'une obligation d'acquitter une redevance prélèvement auprès des agences de l'eau. Malheureusement, l'État qui est en charge de ces contrôles ne les exerce pas avec beaucoup d'acuité et de véhémence. Partout sur le territoire national, des personnes utilisent de l'eau sans aucune déclaration, sans aucun paiement à l'agence de l'eau et lorsque les prélèvements sont mal réalisés, ils se voient la possibilité de créer une source de pollution à travers ces points de prélèvement. La nécessité que l'État assure le contrôle de ces prélèvements est un point qui a fait l'objet d'attention lors de ces Assises. Il s'agit davantage de prévention, de pédagogie, d'appropriation des enjeux que de répression punitive.