Je souhaite revenir sur ces derniers propos et cette notion de conciliation entre les acteurs. La gestion du bien commun s'organise par des règles, mais aussi par des accords coopératifs. Ces derniers touchent le comportement des acteurs, de l'ensemble des parties prenantes. La journée mondiale de l'eau de 2021 portait sur l'idée des valeurs partagées. Si ces valeurs ne sont pas définies et partagées par les acteurs, il sera difficile d'arriver à des accords coopératifs qui permettent de pouvoir gérer ce bien commun. Ce débat est très large et couvre des enjeux juridiques. Il est nécessaire de légiférer et de poser un cadre. Sur le terrain, comment mettre en place un mode de gouvernance du bien commun qui ne passe pas forcément par les approches conventionnelles et traditionnelles, mais qui va solliciter les comportements des acteurs ? Cette notion de valeurs partagées définies par les acteurs serait l'un des points qui pourraient faire évoluer positivement cette gestion du bien commun.