Une DUP existe, qui a été effectuée à la demande du SMUERR. Un géologue officiel, le professeur Guy Camus, a établi des périmètres de protection. Il en existe trois : un périmètre immédiat, qui est celui de la prise d'eau du Goulet, qui doit être clôturé ; un périmètre rapproché et un périmètre éloigné. Le professeur Camus a demandé l'interdiction des forages pour l'ensemble de ces périmètres dès le 23 septembre 1982. Cette information est connue des services de l'État. Les différents participants aux comités de suivi (l'État, les collectivités territoriales, la Société des eaux de Volvic) en font état dans les comptes rendus des comités de suivi. L'on s'aperçoit, à la lecture des comptes rendus, que la DUP n'a pas été respectée : la Société des eaux de Volvic a procédé à des forages et a augmenté ses débits avec l'aide des services de l'État. Cette décision, de la part des services de l'État ayant connaissance de la DUP, est incompréhensible.
L'on se rend même compte que la Société des eaux de Volvic procède à des forages sans en informer les services de l'État. Dans les derniers comptes rendus de 2019, ceux-ci demandent à la Société des eaux de Volvic d'être tenus au courant. Cela est incompréhensible. La Société des eaux de Volvic aurait dû, a minima, déposer une demande d'autorisation. Cette anomalie au niveau des services de l'État du Puy-de-Dôme a d'ores et déjà été relevée par le rapport de l'inspection générale de l'environnement en date du 31 juillet 2002. S'agissant de la création d'une autoroute traversant le bassin de Volvic, le rapport note l'absence de coopération entre les services de l'État. Cela est assez étonnant.
D'autre part, une nouvelle DUP a été réalisée pour l'alimentation en eau potable de Charbonnières-les-Varennes et elle concerne deux petits forages (10 litres par seconde) pour les hameaux de Volvic. La DUP a demandé à ce que les périmètres de protection pour ces deux petits forages soient rassemblés avec les périmètres de la DUP du Goulet.