Cela est très difficile à dire. D'autres collègues ingénieurs ont essayé, dans le cadre de PREVA, de répondre à cette question. À la fin 2019, la Société des eaux de Volvic a cessé pendant quelques jours l'ensemble des prélèvements pour cause de remise en état de ses installations. Le niveau d'eau est alors immédiatement remonté au niveau des résurgences. Les représentants de l'État, la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) et la direction départementale des territoires (DDT) ont opposé une pluviométrie importante à ce moment-là. Après examen des données disponibles, nous constatons qu'une pluviométrie importante à la même période par le passé induisait tout juste une augmentation des débits de 20 litres par seconde ; alors que cette fois-ci, quelques jours après l'arrêt du pompage par la Société des eaux de Volvic, nous avons constaté une augmentation des débits de l'ordre de 120 litres par seconde. Nous établissons donc une corrélation directe entre ces deux éléments. Si l'on arrêtait l'activité, je pense que nous reviendrons en quelques semaines à des débits de l'ordre de 400 à 450 litres par seconde au niveau des résurgences.