J'emploie à raison ce terme car l'expert nommé par le juge est empêché de faire son travail. Alors qu'en 2014, Danone a été chargé de collecter toutes les données de l'impluvium et de les analyser, l'expert nommé par le juge demande à pouvoir accéder à certaines de ces données pour faire son travail. La réponse de Danone est absolument incroyable : « Vous disposez notamment des données piézométriques existantes et des données de débit : annuelles de 1992 à 2020, mensuelles de 2000 à 2020 et journalières de 2015 à 2020. Par ailleurs, comme la Société des eaux de Volvic n'est pas en possession des données antérieures à 1992, la référence de débit maximum autorisé par les arrêtés jusqu'en 1992 permet d'apprécier l'importance de son activité à l'époque ». Les données transmises à l'expert nommé par le juge sont des données d'échelles totalement différentes, qui regroupent parfois des puits ; il est donc impossible de les comparer entre elles, et cela fait traîner les choses. L'expert a par ailleurs fait remarquer que les données qu'il avait demandées sont présentes dans la thèse de M. Simon Rouquet. Voilà ce que j'appelle des méthodes dilatoires.