Nous n'avons pour l'instant pas fait usage de l'article 10 de l'arrêté du 28 novembre 2014. Nous allons lancer des études ; nous avons également fait la demande à Volvic de mettre au point un plan d'utilisation rationnelle de l'eau.
Si nous avions une connaissance plus fine de la durée nécessaire à l'eau pour repasser dans le milieu, et si nous savions que diminuer les prélèvements de la Société des eaux de Volvic, en période de sécheresse notamment, pouvait avoir une incidence très rapide sur les milieux, nous ne nous priverions pas alors d'utiliser l'article 10. Pour l'instant, nous n'avons pas assez de preuves à ce sujet. Cela est très technique et très compliqué. Nous n'avons pas d'étude globale qui puisse nous apporter des certitudes absolues en la matière.
Le plan d'utilisation rationnelle de l'eau que la Société des eaux de Volvic est en train de rédiger comprend bien entendu des économies d'eau. Je ne m'interdis pas d'utiliser l'article 10. Mais je ne vais pas réduire la consommation d'eau si cela n'a aucune incidence sur le milieu naturel ; d'autant plus qu'il n'existe aujourd'hui aucun conflit d'usage entre les utilisateurs de l'eau potable – hormis avec un pisciculteur en contentieux avec l'État.