Intervention de Ambroise Veillon

Réunion du jeudi 8 avril 2021 à 12h30
Commission d'enquête relative à la mainmise sur la ressource en eau par les intérêts privés et ses conséquences

Ambroise Veillon, directeur général de la Société des eaux de Volvic :

Je suis directeur général de la Société des eaux de Volvic et vice-président des opérations de Danone Eau. Je commencerai par présenter Danone et les grands principes de nos marques. Notre mission est d'apporter une bonne hydratation au plus grand nombre et de travailler au plus proche des territoires où sont ces besoins. La division Eau de Danone est numéro 2 mondial. Nous intervenons dans 25 pays grâce à plus de 85 usines et 37 000 salariés dans le monde. Nous travaillons sur quatre sites en France : Évian, Badoit, Salvetat et Volvic.

Cinq piliers prioritaires guident nos activités eau dans l'ensemble de nos pays d'intervention. Le premier est la préservation de la ressource en eau : nous disposons d'équipes d'hydrogéologues et, partout dans le monde, nous intervenons pour protéger les aquifères et pour assurer la pérennité de la ressource en eau sur le long terme. Nous agissons aussi pour la protection des impluviums, de manière à garantir la qualité de la ressource en eau. Nous travaillons également à la circularité des emballages : nous nous sommes engagés à ce que l'ensemble de nos marques utilisent du polyéthylène téréphtalate (PET) 100 % recyclé à l'horizon 2025. Ensuite, Volvic est la première grande marque d'eau minérale en France à être neutre en carbone depuis 2020. Cela s'inscrit dans les engagements pris par le groupe à la suite des travaux du groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Enfin, Volvic se soucie de l'ancrage dans son écosystème, aussi bien pour les activités d'eau que de produits frais et laitiers.

Je reviendrai enfin sur le métier de minéralier. L'eau minérale naturelle, par sa qualité, sa pureté et sa composition minérale unique, répond à des besoins de santé spécifiques. Elle obéit à un double impératif. Elle répond d'abord à un impératif quantitatif : la gestion de l'eau est très encadrée du point de vue réglementaire, par un arrêté préfectoral et par un principe de gestion raisonnée de la ressource. La quantité d'eau prélevée ne peut pas excéder ce que la nature peut apporter. Sur le plan qualitatif ensuite, le Code de la santé publique régit les activités du secteur.

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