C'est ce que nous avons fait. J'évoquais la basse de la recharge de la nappe : notre autorisation de prélèvements actuelle est identique à l'autorisation accordée dans les années 2000 alors que le niveau de recharge était alors plus important. Le droit d'usage qui nous avait été accordé était de 20 %, niveau établi au regard de la capacité de la nappe alors. La proportion reste aujourd'hui identique, ce qui signifie que la quantité que nous prélevons est moindre – et ce, pour les raisons que vous évoquez qui relèvent du principe de précaution face à l'évolution climatique. Il est très important pour nous d'assurer la pérennité de la nappe et son renouvellement. Nous avons mis en œuvre, depuis plusieurs années, des procédures d'amélioration de notre système afin de prélever moins d'eau. Cette modalité de gestion nous permet de répondre au contexte climatique.