J'ai appartenu au précédent conseil du syndicat des eaux. Durant tout mon mandat, je n'ai été invité que deux fois à y siéger. Lors des deux réunions auxquelles j'ai assisté, chaque fois qu'une question au groupe Vinci portait sur la crise de l'eau, le directeur général des services (DGS) du syndicat des eaux y répondait. La relation de connivence, voire la collusion entre le groupe Vinci et nos élus, ou du moins l'administration du syndicat des eaux, apparaît flagrante. Certains marchés publics, comme celui d'exploitation de l'usine de dessalement de Petite-Terre, victime de bien des péripéties, ont été attribués à Vinci sans mise en concurrence.
Des coupures d'eau ont lieu en pleine saison des pluies. Les élus du syndicat des eaux n'en assument pas la responsabilité sous le prétexte qu'ils n'ont pas la main sur le groupe Vinci. Une dette envers ce groupe les retient d'exercer leur rôle de maître d'ouvrage.