La nouvelle équipe du SIEAM a été confrontée, dès son entrée en fonction le 31 juillet 2020, à plusieurs dossiers urgents, dont celui de la crise de l'eau, qu'il a fallu traiter avec le concours, entre autres, de la préfecture et de l'ARS, afin de limiter son impact sur la population.
Nous avons en outre découvert avec stupéfaction l'ampleur du déficit laissé par nos prédécesseurs, annoncé à 21 millions d'euros mais qui dépasse en réalité les 35 millions d'euros. Mener à bien les projets pour lesquels nous avions été élus au SIEAM ne s'annonçait pas évident dans ces conditions.
L'État nous a heureusement prêté son concours. Rappelons que le SIEAM ne dispose pas, aujourd'hui, de capacité d'investissement propre. Plusieurs mois de discussions vont aboutir à la signature du pacte de l'eau déjà évoqué.
Beaucoup d'investissements dans des infrastructures à même de garantir la disponibilité de la ressource en eau restaient à réaliser. Le SIEAM doit à présent rattraper le temps perdu tout en anticipant des besoins destinés à s'accroître en même temps que la population.
En somme, la nouvelle équipe du SIEAM doit à la fois traiter l'urgence et mener des politiques de long terme.