Dans les années 1960 et 1970, les collectivités n'ont pas été chercher d'eau dans la nappe du Muschelkalk, mais plutôt à 300 mètres de profondeur dans celle des GTI, parce que, comme l'a expliqué Yannick Verdenal, la nappe du Muschelkalk présente une minéralisation importante, au moins sur un secteur, et elle est très fracturée, ce qui rend difficile d'y trouver de l'eau en quantité importante. Sur une telle nappe à fonctionnement fissurée, les débits peuvent être très différents en fonction du lieu des forages.
Parmi les solutions qui n'ont pas été évoquées, la rétrocession de forages de Nestlé Waters à la ville de Vittel permettrait que les volumes estimés sur ces forages soient déjà connus, plutôt que de forer dans des secteurs où il faudra peut-être investir beaucoup avant de trouver une ressource suffisante.
La possibilité d'aller chercher de l'eau hors du secteur du Muschelkalk avait également été étudiée par la CLE et ses commissions, avant d'être abandonnée.