Le premier point est d'ordre réglementaire, puisque nous devons nous garder d'utiliser des eaux ne provenant pas du réseau d'eau potable dans les installations agro-alimentaires. L'eau du réseau sert pour le nettoyage des installations intérieures, mais aussi pour le frottage du fromage : la qualité de l'eau est alors essentielle.
Au passage, je rappelle que les fromages que nous fabriquons proviennent de 450 exploitations regroupant 1 200 à 1 300 personnes. Aussi, par les volumes d'eau facturés du syndicat des eaux de Bulgnéville à la coopérative, nous contribuons aux investissements réalisés pour traiter fuites en eau du réseau domestique.
Le second point tient aux volumes d'eau complémentaires. L'autorisation de prélèvement dont nous disposons se situe à 650 000 mètres cubes, mais nous ne prélevons pas. Pour autant, même si nous produisons une partie de nos volumes, de par nos investissements, il est possible qu'un problème technique survienne et que ponctuellement, nous devions recourir à des volumes d'eau complémentaires. Une solution pourrait être de dépendre de l'eau du syndicat pour 450 000 mètres cubes, provenant du gîte C, et de trouver une alternative pour 200 000 mètres cubes complémentaires pour des usages distincts.
J'affirme que l'Ermitage accompagnera directement les décisions opérées par le syndicat dans le cadre des travaux de résolution des fuites mais aussi pour la provenance des 200 000 mètres cubes se substituant à l'eau provenant du gîte C du GTI.