Si j'étais encore parlementaire, je m'intéressais très attentivement aux agences de l'eau et à ce qu'elles représentent, ainsi qu'aux schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux. En effet, il s'agit d'outils de planification indispensables.
Il y a quelques jours, la question de la continuité écologique a donné lieu, dans l'hémicycle, à une véritable bronca. À ce titre pour rappel, le « lit de la rivière ne doit pas connaître d'obstacle insurmontable ». Ce débat, extraordinaire, résulte d'une directive européenne. Il fait écho aux politiques des agences de l'eau, que ces dernières ne peuvent absolument plus assumer du fait de la contraction de leurs moyens financiers.
Sur ce plan malheureusement, l'Assemblée nationale s'est contentée de « tuer le messager ». À l'avenir, les agences de l'eau ne manqueront pas de voir reprocher la non-protection des masses d'eau souterraine, alors qu'elles n'en ont simplement plus les moyens.