Beaucoup de collectivités ont renforcé leur ingénierie et leurs services techniques, pour mieux assumer leurs missions. Certaines d'entre elles ont fait le choix politique d'un retour en régie, car elles mesurent ce qu'est le service public de l'eau. En parallèle, les citoyens ont la volonté de contribuer aux politiques publiques de l'eau, laquelle est une ressource à protéger.
À titre d'illustration, j'ai déjà été confronté à des collectivités au sein desquelles le taux de rendement était de l'ordre de 30 à 40 %. Quoi qu'il en soit, il est primordial de se réapproprier - et cela relève d'un choix politique - la gestion de l'eau, tout en en sécurisant l'approvisionnement.
Le renouvellement des réseaux constitue un enjeu majeur, aux fins d'atteindre un taux de rendement correct, c'est-à-dire de l'ordre de 85 %. Certains réseaux sont aujourd'hui obsolètes : s'ils ne sont pas renouvelés, cette situation conduira à d'immenses gaspillages d'eau. Enfin, la politique de l'eau, au sens large, constituera l'un des enjeux politiques majeurs demain, et cela à tous les niveaux.