Je n'en doute pas. Le fait de partager, à l'échelle de l'intercommunalité, la politique de l'eau nous a permis de sécuriser la ressource et de mailler le territoire.
Pour l'anecdote, l'agglomération que je représente est passée, en 2013, de 23 à 73 communes. Les petites communes rurales étaient extrêmement réticentes à l'idée de transférer leur compétence dans le domaine de l'eau : en rejoignant une intercommunalité, elles y étaient toutefois contraintes. En la matière, les évolutions ont été assez difficiles à mener. Au regard des investissements réalisés et de la sécurisation en résultant, elles comptent aujourd'hui parmi les plus ardents défenseurs de la mutualisation mise en œuvre. L'idée est d'aboutir, en 2025, à un service et à des prix homogènes, quel que soit le mode de gestion. Enfin, l'intercommunalité a permis à de petites communes de bénéficier d'investissements qu'elles n'auraient pas pu supporter, sans que cela se répercute mécaniquement sur le prix de l'eau. Quoi qu'il en soit, ce n'est pas tant le mode de gestion qui importe que les choix politiques.