Je travaille sur les partenariats publics - privés dans le domaine de l'eau, mais également dans les domaines des déchets ou des transports.
Le service de l'eau et de l'assainissement, à la fois indispensable et basique, pourrait, à tort, être considéré comme solide et acquis. Or, il souffre d'une véritable fragilité, notamment aux Antilles. Les défaillances y sont telles que la continuité du service public de l'eau n'est pas assurée en Guadeloupe et que le prix de l'eau est exorbitant à Saint-Martin. Aussi ai-je travaillé sur l'organisation du service de l'eau en France, et plus particulièrement sur les relations entre l'autorité publique et des partenaires privés, qui reposent notamment sur des délégations de service public (DSP).
In fine, les obligations pesant sur les acteurs privés en charge du service s'affaiblissent au fur et à mesure de la vie des contrats, faute de contrôle et de suivi. De surcroît, la situation se caractérise par un manque d'investissements dans le domaine de l'eau, certaines collectivités privilégiant d'autres types de dépenses. Bien évidemment, d'autres collectivités s'évertuent à renforcer leurs réseaux.
En tout état de cause, il est nécessaire de renforcer les contrôles, mais également de se pencher sur la régulation générale des relations et partenariats entre des entreprises privées et des collectivités publiques.