Cette pratique, effectivement, me semble devoir être encadrée. J'ignore si elle est généralisée : elle a toutefois été observée en Martinique ou en Guadeloupe avec le syndicat intercommunal d'alimentation en eau et d'assainissement de la Guadeloupe (SIAEAG), ce qui a abouti à un mouvement de contestation. En tout état de cause, elle semble assez récurrente. Elle découle du fait que plusieurs exploitants partagent une même ressource : d'aucuns, ainsi, ont la tentation de « politiser » ou « d'instrumentaliser » la vente de l'eau en gros. Il est donc primordial de plafonner les écarts relevés. Le Conseil de la concurrence a d'ailleurs observé que Veolia, qui disposait de la ressource, ne communiquait pas sur les coûts afférents. Aussi ses concurrents n'avaient-ils pas accès à la ressource au même prix. Ils n'étaient donc pas sur un pied d'égalité avec elle. Quoi qu'il en soit, cette pratique doit être réglementée.